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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 19:09

Comme vous avez put peut-être le remarqué il y à une légère baisse d'activité pour la mise en ligne de photos de la région.

Faut dire on est en hiver et cette saison n'est pas toujours propice aux photos ou aux ballades.

Mais cet après-midi j'ai eut l'occasion de découvrir un nouveau coin de Brest, propice aux ballades, un petit coin de nature entre les plans d'eau, la forêt et les falaises. Au détour des chemins ont peut même y croisé deux chevreuils qui ont élu domicile sur ce petit coin de campagne en pleine ville. La vallée de Stang-Alar est aussi le jardin botanique de Brest où l'ont peut découvrir beaucoup d'espèces de végétation même en voix de disparition dans l'enceinte des serres.

Malheureusement en hiver c'est un peut triste et les serres sont fermés au public.

Mais cela n'empêche pas de prendre un bon bol d'air et d'oublier le béton de la ville, qui ne reste jamais loin...

 

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Le vallon de Stang-Alar se trouve à l'est de Brest du coté de Saint-Marc et s'étend sur environ 2Km.

Promis je retournerais dans le coin au printemps quand les fleurs et les arbres seront bien fleuri ;)

 

©photos: b4Ka | 2012

 

 

 

 

 

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 18:01

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Le légendaire canon d'Alger au milieu de l'arsenal de Brest

 

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« Baba Merzoug » pour les Algériens, « la Consulaire » pour les Français : ce canon légendaire serait retenu « captif », depuis 182 ans, à Brest. Un comité d'avocats, d'historiens et de militaires algériens mène campagne pour que cette pièce d'artillerie unique soit restituée à l'Algérie.

 

Réalisé par un fondeur vénitien en 1542, Baba Merzoug a donné à Alger, pendant deux siècles, sa réputation de citadelle imprenable. D'une portée exceptionnelle de 4,8 km, pesant douze tonnes, ce canon de bronze a été ramené comme trophée en France, en juillet 1830, dès les premiers jours de la chute d'Alger, par le baron Guy Duperré : « C'est la prise à laquelle l'armée attache le plus grand prix », écrivait alors celui qui commandait la flotte de la conquête d'Alger.

Transformé en colonne, un coq posé sur la bouche, la Consulaire trône dans l'Arsenal, le complexe militaire naval de Brest. Pourquoi Brest? Parce que l'amiral voulait que le don soit fait à ce port, « dont les armements avaient pris une si grande part à la conquête d'Alger. »

Un consul déchiqueté par le canon

Initiateur de l'actif comité algérien, l'historien Belkacem Babaci, également auteur de « L'épopée Baba Merzoug », a affirmé, à l'AFP, avoir obtenu « une promesse claire de l'Élysée » : le canon leur sera « restitué en 2012, à l'occasion du 50e anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie ».

Ce que dément la Marine nationale, qui n'a reçu « aucune demande officielle concernant la Consulaire », selon son chargé de communication Marc Gander. Considéré comme « partie intégrante du patrimoine historique de la Défense », fier modèle de cartes postales, la Consulaire fait l'objet d'un attachement particulier de la part de la Marine. Elle s'est pourtant révélée particulièrement meurtrière pour deux consuls français.

En 1683, le père missionnaire lazariste Jean Le Vacher, consul d'Alger, était attaché à la bouche du canon et déchiqueté, en représailles au bombardement d'Alger par l'amiral Duquesnes. En 1688, lors d'une attaque similaire commise par le maréchal Jean d'Estrées contre Alger, le consul André Piolle subissait le même sort. D'où l'appellation française de « Consulaire ».

En arabe, « Baba Merzoug » « veut dire « Papa Fortuné », au sens de chanceux et béni, en référence au père qui défend sa famille », précise Smaïl Boulbina, porte-parole du comité algérien, qui considère le canon comme « un prisonnier de guerre », qu' il est « temps de libérer ».

Source: Frédérique GUIZIOU. AFP

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 14:40

Né aux alentours de l'an 800, Nominoë est un breton, qui serait originaire du Poher. Nominoë fut comte de Vannes à partir de juillet 819, Nominoë fut nommé missus imperatoris de Louis le Pieux et ducatus ipsius gentis des Bretons à partir de 831.

 

À la mort de ce dernier, en 840, il soutient dans un premier temps Charles le Chauve puis entre en rébellion ouverte contre l'administration franque. Dans sa volonté d'assurer l'autonomie de la Bretagne face au royaume franc, il s'allie avec Lambert II de Nantes, fils du précédent comte de Nantes mais non-confirmé dans cette charge par Charles le Chauve.

 

Le roi Charles doit reconnaître l'autorité de Nominoë sur toute la Bretagne en mai 846 à la suite des batailles de messac (843) et de Ballon (845). La Bretagne accède ainsi à l'indépendance, les souverains bretons n'auront plus de tributs à payer au roi de France. Le Pape Léon IV, en conséquence, autorise Nominoë à porter la couronne d'or, et donc Nominoë se fait sacrer par l'archevêque de Dol.

 

Deux ans après, il s'empare d'Anger et des pays voisins. À cause de la défection de Lambert II de Nantes, il envahit ensuite Nantes et Rennes en 850, lance des raids sur le Bessin et le comté du Maine.

 

Nominoë meurt subitement au cours d'une expédition en profondeur dans le comté de Chartres près de Vendôme, le 7 mars 851,Contrairement à la croyance générale, et même s'il en avait les prérogatives, Nominoë n'a jamais porté le titre de roi (bien que le chroniqueur médiéval Réginon de Prüm lui donne ce titre). Dans le cartulaire de Redon, il est tour à tour qualifié de duc des Bretons, de duc en Bretagne, de duc de toute la Bretagne, de prince de Bretagne et de prince de toute la Bretagne. C'est son fils et successeur Erispoë qui a été reconnu officiellement comme Roi par Charles le Chauve après la bataille de Jengland, fondant ainsi le Royaume de Bretagne.

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 13:50

Voici quelques photos lors d'un week-end à Morgat-Crozon sur la presqu'île finistérienne (29).

C'est un trés joli coin que je vous conseille à visité mais je précise que ces photos on été prise en plein hiver et malheureusement ce week-end là en plus du froid il pleuvait. Mais je vous rassure qu'il ne pleut toujours pas en Bretagne et que ce coin est trés fleurie en été. D'ailleurs j'y retournerai d'ici peu cette fois sous les beau jours ;)

 

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Morgat-Crozon

 

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La côte sauvage trés fleuri en période d'été, mais là c'est l'hiver

 

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Camaret et sa petite chapelle "Notre Dame de Rocamadour"

 

 

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Pour une anecdote, j'avais allumé un cierge dans cette chapelle mais le voeux ne sait pas réalisé. Peut-être qu'avec un courant d'air, parce que ce jour là en plus de la pluie y'avait le vent, elle c'est éteinte aprés mon départ...allez savoir :p

 

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La tour Vauban (construite par lui-même)

 

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©photos: b4Ka | GWENVED-BREIZH.OVER-BLOG.COM

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 13:27

Voici quelques photos prise lors de vacances à Saint-Cado, sur la Ria d'Etel et de la presqu'île de Quiberon dans le département des Côtes d'Armor (56). Erratum: Le Morbihan pas les Côtes d'Armor (LOL)

 

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Saint-Cado et ses parc à huîtres

 

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La maison du pêcheur à Saint-Cado

 

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Un petit champs de menhirs pas trés loin de ceux de Carnac

 

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Couché de soleil sur la Ria d'Etel

 

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Presqu'île de Quiberon

 

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©photos: b4Ka | GWENVED-BREIZH.OVER-BLOG.COM

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 14:25
Voici une petite vidéo amateur prise par un habitant du quartier de Kerinou à Brest le fameux lundi 24 octobre quand il y a eut de forte pluies ce matin là, environ un mois de pluie en 6 heures !!
Cela n'est malheureusement pas une premiére pour ce quartier qui à déjà connu de fortes innondations comme en 2008.
 
 
Et une autre vidéo, celle du reportage sur France 3
 
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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 13:48

Me voilà de retour aprés un déménagement et quelques soucis de connection suite à celui ci.
enfin j'en ai profité pour visité le fameux chateau de Brest d'où je vous raméne quelques photos ;)

 

Le château de Brest est le plus ancien monument de la ville de Brest.
Il est situé à l'embouchure de la Penfeld au cœur de l'une des plus vastes rades du monde.
Du castellum romain à la citadelle de Vauban jusqu'à aujourd'hui, le château a connu dix-sept siècles d’histoire.
Il a conservé pendant tout ce temps sa vocation originelle de forteresse militaire et demeure aujourd'hui un site stratégique de première importance. Ce qui fait, sans doute, de lui le plus ancien château fort au monde encore en activité.

Sa structure n’a pas cessé d’être remaniée au fil des siècles pour se prémunir de toute attaque terrestre ou maritime.
Son architecture hétéroclite est le résultat d’une adaptation continuelle de ses défenses à l’évolution des techniques de siège et de l’armement.

Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 mars 1923.

 

Le chateau abrite le musée nationale de la marine ainsi que la préfécture maritime.

 

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La préfecture maritime

 

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Le donjon du chateau, la tour Duchesse Anne

 

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Avril 1505, le roi est gravement malade. La reine Anne décide d’effectuer au mois d’août un pèlerinage pour demander la guérison du roi Louis. Le cortège quitte Blois pour la Bretagne. Son écuyer l’accompagne ainsi que princes et seigneurs de France, barons et gentilshommes bretons. Anne entreprend le Tro Breizh, pieux pèlerinage des Bretons, qui fait le tour de la Bretagne. Il conduit les pèlerins jusqu’aux sept cathédrales consacrées aux Saints fondateurs. C'est aussi l'occasion d'un véritable voyage d'inspection. Le cortège passe, de ville en ville, de château en château : Nantes, Vannes, Hennebont, Quimper, Locronan.

 

Arrivée au Folgoët le 19 août, terme de son pèlerinage, Anne manifeste le souhait de rallier Brest. Elle désire contempler le puissant château que son père François II a embelli et modernisé ainsi que la grande nef Marie La Cordelière, l'un des plus grands navires de guerre de l'époque.

 

À la fin du mois d'août, l'imposante suite de la reine se présente au portail du château. Les cloches de l'église de la Trinité, la chapelle du château, sonnent la bienvenue à leur souveraine. Elle délaisse sa litière de voyage pour sa monture blanche. Escortée de nombreux gentilshommes chevauchant à ses côtés, entourée des dames d'atours, suivie des valets et piqueurs. Le cortège pénètre enfin dans le château par le pont-levis de la porte royale.

À l’intérieur des murs peu de constructions notables à part la chapelle de la Trinité dans laquelle la pieuse reine Anne ira se recueillir. La cité est surtout constituée de modestes habitations, la ville se développe jusqu'à s'étendre aux abords de l'enceinte.

 

La reine et sa petite cour empruntent un chemin qui serpente au long d'un ravin au fond duquel se trouvent une fontaine et des lavoirs pour accéder à une poterne qui donne sur un ouvrage avancé nommé « fer à cheval ». À cette époque, il n’y a pas de quai. Cette construction est donc baignée par la mer. C’est de cet emplacement, qu’ils peuvent admirer La Cordelière. Remis à neuf à l'issue d’un carénage, La caraque amirale resplendit sous les murs du château. Le port n'abrite pas de flotte de guerre. Sa position excentrée par rapport aux grandes voies de commerce fait qu’il ne connaît qu'une faible activité. Mais la forteresse conserve son intérêt stratégique. Elle accueille environ 500 hommes et dispose de l'armement le plus important de Bretagne : 100 armes à feu dont près de 50 canons.

 

Quand la duchesse Anne y séjourne, le château n’est plus seulement une forteresse c’est aussi une résidence ducale moderne et spacieuse. On héberge les nobles visiteurs dans le donjon. C'est là que résident les ducs de Bretagne lors de leurs séjours à Brest.  Mais la nombreuse suite est habituée à des demeures plus spacieuses. La tour du Midi, malgré la salle d'apparat et l'oratoire aux fenêtres gothiques, les cuisines seigneuriales et les vastes cheminées ne suffisent pas. La reine ne demeure donc pas longtemps à Brest.

 

En 1556 on établit la fortification avancée, comprise entre la porte et Porstrein, elle défend le front du château du côté de la mer. Quatre ans plus tard commence la construction du bastion Sourdéac. Il faudra attendre trente-sept ans pour que cet édifice qui enveloppe le donjon soit achevé.

 

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La tour Azenor

 

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Costume des prisonniers de la prison de Brest

 

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Le Musée de la Marine de Brest est l’un des quatre établissements décentralisés du Musée national de la Marine de Paris (Palais de Chaillot). Il présente une collection de figure de proues en bois, parmi lesquelles on peut voir les sculptures d’Yves Collet : Mars, Amphitrite, Minerve et Neptune qui montent la garde dans le chemin de ronde. La collection de modèles de navires du Musée évoquent l’art des charpentiers des arsenaux royaux, la collection rassemblée à Brest rappelle l’histoire de l’arsenal de Richelieu et des grandes flottes de haute mer à l’apogée de la voile. Les sculptures, peintures et autres objets y relatent le développement du port militaire, le bagne, et la vie maritime du Ponant.

On y évoque les grands évènements liés a la ville comme la victoire de la flotte de Grasse sur la flotte anglaise à la Chesapeake le 30 août 1781 qui mènera à l’indépendance de l’Amérique, le départ de l’Astrolabe et la Boussole de La Pérouse pour un voyage autour du monde dont elles ne reviendraient jamais ainsi que la Seconde Guerre mondiale avec un sous-marin de poche de type Seehund.

 

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Sous-marin de poche type "Seehund"

 

©photos: b4Ka | GWENVED-BREIZH.OVER-BLOG.COM

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 09:46

La coiffe bigoudène n'est pas un accessoire folklorique, c'est un rituel quotidien pour Maria Lambour, une Bretonne qui a fêté ses 100 ans vendredi à Pont-L'Abbé, dans le Finistère sud. Aujourd'hui, la vielle dame est la dernière de toute la Bretagne à porter tous les jours la coiffe traditionnelle en dentelle amidonnée.

"Je commence par ça tous les jours. Je le fais moi-même, je n'ai pas besoin d'aide", explique cette ancienne patronne de bar à la retraite devenue célèbre quand elle a tourné dans une publicité pour des céréales il y a plus de vingt ans - avec sa coiffe.

Pour se préparer il lui faut "une demi-heure": elle peigne ses cheveux encore bruns, place un bonnet sur sa tête pour les maintenir avant d'épingler la coiffe de 32 cm et de nouer les lacets sous le menton.

Vive et autonome, la bigoudène de petite taille a vu la coiffe grandir au fil des ans pour concurrencer les autres coiffes de Bretagne sud. Elle explique qu'elle aurait perdu les clients de son café si elle avait décidé d'abandonner cet accessoire de mode typiquement breton.

"Surtout, ne faites pas ça, plus personne ne viendra", avait averti un client de son établissement, se rappelle celle qui n'a jamais cédé à la modernité. Elle a conservé le port de cette coiffe "incompatible avec les grands vents et la pluie" mais qui ne l'a "jamais dérangée" dans ses tâches quotidiennes.

Née Maria Le Berre le 2 septembre 1911 à quelques encablures de Pont L'Abbé dans une famille de neuf enfants, elle apprend le français à l'école où elle se rend à partir de sept ans, une courte coiffe sur la tête, pour la première fois de sa vie.
Maria qui s'est mariée peu avant la guerre est devenu Le Maréchal en épousant Charles qui lui a donné deux enfants. La maladie a emporté son mari en 1940. A partir de là, elle a tenu seule pendant près de cinquante ans un des rares bistrot épiceries du quartier de Lambour d'où elle tire désormais son surnom, "Maria Lambour".

De ce demi siècle passé dans un milieu d'hommes, cette figure locale a gardé un caractère directif.

Vendredi, elle a reçu un long défilé de voisins et un bouquet de 100 roses d'un ami agriculteur qui fleurit chacun de ses anniversaires depuis vingt ans. Dimanche, six de ses amies la rejoindront en coiffe pour fêter dignement son anniversaire.

© 2011 AFP

 

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Pour la petite anecdote, je suis allé quelques jours à Pont-L'abbé rejoindre mes parents en vacances là bas et j'ai eut l'occasion de la croisé :) Ha j'aurais bien viulu être prit en photo au coté de cette bigoudéne, malheureusement on était en voiture et elle était déjà occupé a discuté avec quelqu'un, on à pas voulu la dérangé...

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 18:27
 
 
La découverte des paysages bretons par les peintres du XIXe siècle a contribué à l’émergence d’un genre à part entière. Qu’il s’agisse de John William Turner, de Claude Monet, Jean-Baptiste Camille Corot, Johan Barthold Jongkind, Charles Daubigny ou encore Eugène Boudin, de nombreux peintres ont pris pour objet les paysages bretons au XIXe siècle, accélérant l’émergence du paysage en tant que genre pictural.
Avec eux, le paysage n’est plus l’accessoire d’une histoire, religieuse ou mythologique mais devient l’objet principal de leurs oeuvres. La Bretagne apparaît alors comme un sujet de choix. Cette aventure passionnante est retracée grâce à 80 tableaux, 50 dessins et estampes, tirés de 40 collections en Europe.
Au XVIIIe siècle, la Bretagne est une terra incognita de la peinture, à l’exception des ports de Lorient, Saint-Malo et Brest, où les artistes sont envoyés en mission, pour réaliser des dessins et peintures quasi topographiques pour les besoins de la Marine. Les peintres de la « Royale » sont alors spécialisés dans les tableaux de batailles navales au large des côtes bretonnes.
Les initiateurs
Le voyage dans la péninsule du peintre Pierre-Henri de Valenciennes marque un tournant. L’artiste rentre en effet d’Italie où il a participé au renouvellement des styles de paysages et de nature. Il prend Saint-Malo pour sujet vers 1800, réalise de nombreux dessins d’études et quelques-unes de ses toiles se retrouvent exposées à Paris. Les écrits de Chateaubriand, Balzac, Michelet, qui racontent la Bretagne, ses côtes, ses calvaires, ses manoirs et ses églises aiguisent également la curiosité des artistes. En 1820, le maître anglais Joseph Maillord William Turner se rend en France, s’intéresse à la Loire mais aussi au port de Brest.
Bretagne exotique et romantique
Avec la création de la ligne de bateau à vapeur Le Havre-Morlaix en 1839, l’ouverture du chemin de fer vers Quimper en 1862, l’exotisme breton devient plus facilement accessible pour les peintres, qui affluent. Eugène Boudin arrive à Quimper en 1855. En 1864, de jeunes artistes américains découvrent le site de Pont-Aven et en font un lieu à la mode. Les peintres explorent le littoral : Douarnenez d’abord, puis Cancale, Camaret, Concarneau, Saint-Briac, Bréhat… Ils s’installent, au point que le symbolisme, mouvement majeur de la fin du XIXe siècle, sera très marqué par les lignes tourmentées du pays armoricain. Une influence magistralement établie par l’exposition et qui rend sa visite hautement recommandable !
©RelaxNews
 
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Maximilien Luce
"Bord de mer ou la pointe de Toulinguet", 1893.
Genève, musée du Petit Palais. Association des amis du Petit Palais, Genève. © Studio Monique Bernaz, Genève          
 
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Octave Penguilly l'Haridon
"Les Petites mouettes", 1858.
Musée des beaux-arts de Rennes, dépôt du Fonds national d'art contemporain musée des Beaux-Arts de Rennes. © Dist. RMN - Adelaïde Beaudoin
 
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John Mallord William Turner
"The Harbour of Brest : The Quayside and Château", vers 1827.
Londres, Tate. ©Tate London, 2010
 
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Eugène Boudin
"Port de Camaret", 1872.
Paris, Musée d'Orsay (déposé au musée des Beaux-Arts d'Angers). ©RMN - Jean-Gilles Berizzi

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Claude Monet

"Les Rochers de Belle-Ile, la côte sauvage", 1886.
Paris, Musée d'Orsay. Musée d'Orsay © RMN - Hervé Lewandowski

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 20:14
Le kan ha diskan, que l'on peut traduire par « chant et contre-chant », « chant et re-chant », ou « chant à réponse », est, en Bretagne, une technique de chant à danser a cappella traditionnel et tuilé en breton pratiquée à deux ou plus.
Le meneur chante le couplet qui est repris ensuite par le ou les autre(s) chanteur(s). C'est un chant a cappella et rythmé, très utilisé dans les festoù-noz (fête de nuit) pour faire danser les personnes présentes.
 
Les chansons exclusivement en breton sont soit traditionnelles et leur origine peut être très ancienne, soit nouvellement inventées. Le plus souvent elles traitent d'histoires d'amour impossible, de problèmes quotidiens ou d'événements extraordinaires. Elles comportent parfois des dizaines de couplets. Le kan ha diskan tire sa popularité de son adéquation à la danse pour laquelle il est conçu. De plus, pour certains danseurs, il peut s'avérer plus facile de suivre le phrasé du chant que la phrase musicale pour caler son pas.
Traditionnellement, les danses étaient accompagnées soit par un couple de sonneurs (par exemple
biniou-bombarde) ou par un couple de chanteurs de kan-ha-diskan.

Dans certaines régions de la
Cornouaille et du Vannetais, les deux types d'accompagnement se pratiquaient.
Depuis les années 1950 et la fin de la civilisation paysanne bas-bretonne traditionnelle (modernisation de l'agriculture, basculement linguistique du breton vers le français), les deux types d'accompagnement se pratiquent partout ; de même que toutes les danses se pratiquent partout dans les festoù-noz alors qu'autrefois, seule une danse était généralement connue des danseurs, selon leur région.

( source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kan_ha_diskan )


Voici quelques exemple de kan-ha diskan:

Les soeurs Gouadec, le plus ancien groupe du genre.

Denez Prigent




Les freres Morvan, en live aux "vieilles charrues" avec les "tambours du Bronx"



 
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