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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 17:00

Appelez les des "Bretilliens" ! Il n'y a pas d'accent sur le «e», mais prononcez «Brétilliens». C'est le nouveau nom des habitants du département d'Ille-et-Vilaine, qui en étaient dépourvus jusqu'à maintenant. Ce jeudi après-midi, les 53 conseillers généraux rassemblés en séance plénière à Rennes ont procédé au vote officiel qui a décidé du fameux «gentilé», l'appellation officielle.


Les élus départementaux devaient trancher entre Bretillien ou Haut-Breton, les deux propositions finales soumises au vote des élus par le comité des experts qui planchaient sur le sujet depuis le mois de février. A l'issue d'un débat animé, Bretillien contraction de Breton et de Illien l'a emporté par 38 voix, contre 12 suffrages en faveur de Haut-Breton, 2 abstentions et 1 refus de vote.

Cette initiative lancée par le président PS d'Ille-et-Vilaine n'était visiblement pas du goût de l'opposition. «Il existait déjà une association des communes au nom burlesque, notre département sera le premier à avoir un gentilé ridicule» a fustigé Isabelle Le Callennec, députée UMP, conseillère générale de Vitré-Est.

«Haut-Breton» aurait pu froisser les voisins…

Les partisans de Haut-Breton ne manquaient pas d'arguments. Mais la dénomination aurait pu froisser des voisins sourcilleux qui auraient pu prendre ombrage de ce qualificatif de supériorité... «Haute-Bretagne, tout le monde comprend. On nous dit que ça pourrait poser problème à nos voisins finistériens. Je ne vois pas pourquoi, a déploré Jean-Marc Lecerf, conseiller général (MoDem) du canton de Janzé. La Haute et la Basse Normandie, le Haut et le Bas Rhin existent, sans que ça fasse débat. Moi, Bretillien me fait penser à Brétigny-sur-Orge (NDLR : Essonne)…»

Le coût de l'opération en cette période de crise a agacé l'opposition. «Cette affaire a coûté 30 000 € pour le moment. On aurait pu utiliser ces crédits autrement», a déploré Marie Daugan, conseillère générale (UMP) de Montauban-de-Bretagne. Une sortie qui a provoqué l'ire de Christophe Martins, conseiller général (PRG) d’Iffendic. Celui-ci a tenu à rassurer le contribuable bretillien : «Mais non, cette histoire ne nous coûte rien. Qu’est-ce que 30 000 € sur un budget d’un milliard ? Et non, on ne réimprimera pas nos documents officiels».

Pour le président (PS) du conseil général, Jean-Louis Tourenne, pas question de reléguer le choix du gentilé à une opération folklorique. Pour l'élu il en va carrément du « vivre ensemble ». «Partager un nom relie et rassemble. C’est un facteur d’intégration, de cohésion. C’est aussi une source de fierté d’appartenance à un territoire», estime le patron de l'Ille-et-Vilaine.

Une opération poussée par un quotidien régional

Choisir un gentilé n'est cependant pas venu à l'esprit des élus d'Ille-et-Vilaine tout seul. C'est le quotidien Ouest-France qui leur a quelque peu forcé la main en lançant lui même une consultation auprès de ses lecteurs. Un mini-référendum qui a poussé le conseil général à reprendre les choses en main.

C'est ainsi qu'un comité d'experts «constitué de 12 personnalités représentatives de la richesse des femmes et des hommes d’Ille-et-Vilaine», explique le département, a repris les propositions de la consultation Ouest-France et travaillé sur ses propres options avant de les soumettre aux élus. A la tête de ce think-tank breton, un pro de la communication : «Jacques Delanoë, président du Stade rennais et co-fondateur de l’agence de communication Euro RSCG, qui fut l’un des artisans du changement de nom des Côtes d’Armor (ex Côtes du Nord, NDLR)», souligne-t-on au conseil général.

Reste maintenant aux Bretilliens à s'approprier leur nouvelle identité...

Le Parisien

Moi ce que j'en pense de tout cà ? Bah j'ai bien fait de m'exilé dans le finistére pour être un finistérien parce que j'aurais honte de porté le nom de "bretillien".

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 18:01

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Le légendaire canon d'Alger au milieu de l'arsenal de Brest

 

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« Baba Merzoug » pour les Algériens, « la Consulaire » pour les Français : ce canon légendaire serait retenu « captif », depuis 182 ans, à Brest. Un comité d'avocats, d'historiens et de militaires algériens mène campagne pour que cette pièce d'artillerie unique soit restituée à l'Algérie.

 

Réalisé par un fondeur vénitien en 1542, Baba Merzoug a donné à Alger, pendant deux siècles, sa réputation de citadelle imprenable. D'une portée exceptionnelle de 4,8 km, pesant douze tonnes, ce canon de bronze a été ramené comme trophée en France, en juillet 1830, dès les premiers jours de la chute d'Alger, par le baron Guy Duperré : « C'est la prise à laquelle l'armée attache le plus grand prix », écrivait alors celui qui commandait la flotte de la conquête d'Alger.

Transformé en colonne, un coq posé sur la bouche, la Consulaire trône dans l'Arsenal, le complexe militaire naval de Brest. Pourquoi Brest? Parce que l'amiral voulait que le don soit fait à ce port, « dont les armements avaient pris une si grande part à la conquête d'Alger. »

Un consul déchiqueté par le canon

Initiateur de l'actif comité algérien, l'historien Belkacem Babaci, également auteur de « L'épopée Baba Merzoug », a affirmé, à l'AFP, avoir obtenu « une promesse claire de l'Élysée » : le canon leur sera « restitué en 2012, à l'occasion du 50e anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie ».

Ce que dément la Marine nationale, qui n'a reçu « aucune demande officielle concernant la Consulaire », selon son chargé de communication Marc Gander. Considéré comme « partie intégrante du patrimoine historique de la Défense », fier modèle de cartes postales, la Consulaire fait l'objet d'un attachement particulier de la part de la Marine. Elle s'est pourtant révélée particulièrement meurtrière pour deux consuls français.

En 1683, le père missionnaire lazariste Jean Le Vacher, consul d'Alger, était attaché à la bouche du canon et déchiqueté, en représailles au bombardement d'Alger par l'amiral Duquesnes. En 1688, lors d'une attaque similaire commise par le maréchal Jean d'Estrées contre Alger, le consul André Piolle subissait le même sort. D'où l'appellation française de « Consulaire ».

En arabe, « Baba Merzoug » « veut dire « Papa Fortuné », au sens de chanceux et béni, en référence au père qui défend sa famille », précise Smaïl Boulbina, porte-parole du comité algérien, qui considère le canon comme « un prisonnier de guerre », qu' il est « temps de libérer ».

Source: Frédérique GUIZIOU. AFP

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 14:25
Voici une petite vidéo amateur prise par un habitant du quartier de Kerinou à Brest le fameux lundi 24 octobre quand il y a eut de forte pluies ce matin là, environ un mois de pluie en 6 heures !!
Cela n'est malheureusement pas une premiére pour ce quartier qui à déjà connu de fortes innondations comme en 2008.
 
 
Et une autre vidéo, celle du reportage sur France 3
 
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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 09:46

La coiffe bigoudène n'est pas un accessoire folklorique, c'est un rituel quotidien pour Maria Lambour, une Bretonne qui a fêté ses 100 ans vendredi à Pont-L'Abbé, dans le Finistère sud. Aujourd'hui, la vielle dame est la dernière de toute la Bretagne à porter tous les jours la coiffe traditionnelle en dentelle amidonnée.

"Je commence par ça tous les jours. Je le fais moi-même, je n'ai pas besoin d'aide", explique cette ancienne patronne de bar à la retraite devenue célèbre quand elle a tourné dans une publicité pour des céréales il y a plus de vingt ans - avec sa coiffe.

Pour se préparer il lui faut "une demi-heure": elle peigne ses cheveux encore bruns, place un bonnet sur sa tête pour les maintenir avant d'épingler la coiffe de 32 cm et de nouer les lacets sous le menton.

Vive et autonome, la bigoudène de petite taille a vu la coiffe grandir au fil des ans pour concurrencer les autres coiffes de Bretagne sud. Elle explique qu'elle aurait perdu les clients de son café si elle avait décidé d'abandonner cet accessoire de mode typiquement breton.

"Surtout, ne faites pas ça, plus personne ne viendra", avait averti un client de son établissement, se rappelle celle qui n'a jamais cédé à la modernité. Elle a conservé le port de cette coiffe "incompatible avec les grands vents et la pluie" mais qui ne l'a "jamais dérangée" dans ses tâches quotidiennes.

Née Maria Le Berre le 2 septembre 1911 à quelques encablures de Pont L'Abbé dans une famille de neuf enfants, elle apprend le français à l'école où elle se rend à partir de sept ans, une courte coiffe sur la tête, pour la première fois de sa vie.
Maria qui s'est mariée peu avant la guerre est devenu Le Maréchal en épousant Charles qui lui a donné deux enfants. La maladie a emporté son mari en 1940. A partir de là, elle a tenu seule pendant près de cinquante ans un des rares bistrot épiceries du quartier de Lambour d'où elle tire désormais son surnom, "Maria Lambour".

De ce demi siècle passé dans un milieu d'hommes, cette figure locale a gardé un caractère directif.

Vendredi, elle a reçu un long défilé de voisins et un bouquet de 100 roses d'un ami agriculteur qui fleurit chacun de ses anniversaires depuis vingt ans. Dimanche, six de ses amies la rejoindront en coiffe pour fêter dignement son anniversaire.

© 2011 AFP

 

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Pour la petite anecdote, je suis allé quelques jours à Pont-L'abbé rejoindre mes parents en vacances là bas et j'ai eut l'occasion de la croisé :) Ha j'aurais bien viulu être prit en photo au coté de cette bigoudéne, malheureusement on était en voiture et elle était déjà occupé a discuté avec quelqu'un, on à pas voulu la dérangé...

 

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